n° 55 (décembre 2020)

 

Publication à périodicité mensuelle * ISSN 2494-1360

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Au sommaire de ce numéro :   

 

Éditorial 

 

Mémorial : encore deux poèmes d'Éric Jaumier : « Sur les docks » et « En ton absence »


L'album d'Éric Pouyet : « L'équilibre des nuages », photographie


Carte postale par Xavier Monloubou : « L'air de Paris, 4 », photographie et poème


Publicité : un médicament bien utile pour les temps qui courent, par SCZ


*

Adraste : « Le matin se dénoue » et « Insomnie »


Bruno Bartholomé : « Intervention » 


Claire Cursoux : « tattooted boy », « lingerie » et « mystère marin »


Colette Daviles-Estinès : « Dégoupiller » et « Demi-ton »


Sandrine Davin : quatre tankas


Paul-Marie Dessaint : « La traversée du lac » (6)


Sandra Dobek : « Fourbi » et un poème sans titre


Marc Durain : « Sur un autre mode »


Mokhtar El Amraoui : « Le silence en bouteilles » et « Azur fêlé »


Frère Jack : un poème sans titre


Marine Giangregorio : « Poumon noir » et « Milonga »


Amélie Guyot : « L'odeur de midi »


Paul Konstantin : « Le cœur »


Catherine Lamagat : deux « brefs »


Robert Latxague : « Adour Mississippi »


Nathalie Lauro : « Venise en poésie » I & VI


Fidèle Mabanza : poèmes sans titre 1 & 8


Claire-Lucie Maignien : un poème sans titre, « Nostalgie » et « Musique »


Victor Malzac : un poème sans titre


Margueritte C. : « Brumes »


Rudy Meskine : trois poèmes


Louise Moaty : « Révolutions (1) »


Béatrice Pailler : un poème sans titre


Maya Peters : « Le feu »


Yann Quero : « Éclat de ciel dans étoile » (5 pantouns enchaînés)


Aline Recoura : « Bouche du brouillard » 


Richard Roos-Weil : un poème sans titre


Alann Sentinelle : « Détachement - Lyon » et « Détachement - sensation de fin »


Bérénice Shaya : « Le temps des cerises »


Laurent Thinès : « Soleil jaune »


Florence Vandercoilden : deux autres extraits de l’auster audrey


*

Note de lecture : Didier Gambert a lu Poèmes à dire de Tristan Cabral


L’Atelier des mots donnés : sept contributions


*

Actualités du mois de décembre 2020 (uniquement dans la version en ligne)


3 commentaires:

  1. Merci à votre équipe, pleasure is all mine

    Jardin d’Hiver

    Qu’observes-tu sur ce visage ?
    Ces larmes bleues sont des rivières
    À travers la vallée de chair
    Où bruissent des rides mordues
    Par le vent
    Cinglant
    Et puissant.
    Ces yeux sont des rais de lumière
    Brulants de rêves solitaires
    Où gémissent des os tordus
    Par le temps
    Présent
    Et restant.
    Maintenant, que regardes-tu ?

    Ce bel oiseau quittant le ciel.

    À peine entend-on sur les toits
    Le claquement sourd de ses ailes.
    Dans ce jardin en plein hiver
    Tout changement me déconcerte.
    À chaque fois
    Me désespère
    Car par la fenêtre entr’ouverte
    Ce que tu ne vois plus sur moi
    S’est envolé vers d’autres lieux.

    Oui, l’oiseau est loin de tes yeux.

    Qu’aimes-tu dans ce paysage ?
    Cette lune se reflétant
    À l’argent miroir des cheveux
    Quand fleurissent les mots perdus
    Par la nuit
    Sans bruit
    Appauvrie.
    Ces fleurs au chant d’un soir restant
    Venues du cœur pour seul aveu
    Quand s’unissent nos corps à nus
    Pour l’amour
    Toujours
    Sans retour.
    Alors dans l’instant, qu’attends-tu ?

    Ce doux fléchissement d’un soir.

    Viens aimer ce vivant poème
    Toi qui ignores tout de moi.
    Viens que je te dise tout bas
    Ce que sont les parfums des bois
    Quand je me pare
    D’amour bohème.
    Viendra cette douceur du soir
    Par le chemin en contrebas
    Qui mène aux arbres centenaires.

    Là-bas, ici, tout près de toi
    S’ouvrira un vaste univers.
    Ici, là-bas, tout près de moi
    S’envolera l’oiseau-tonnerre
    De mon jardin
    Couvert d’hiver.

    2018 © ManacheP

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    Réponses
    1. De soi à l'autre, à l'autre soi, comme de soi à soi, jusqu'au soi autre : la voix que l'on ignore, autant que l'on sait trop, épouse la rencontre de sa mélancolie. La mélancolie vivante, mais rien qu'à inviter le visage, l'oiseau, le paysage, le vers suivant la défait, de toute sa beauté dense. L'union sera ailleurs, à corps et à coeurs. Envie de lire la suite : un autre poème battant où le jardin serait à l'hiver autrement: la fenêtre cette fois en grand, ouverte, ce qui s'est envolé, emmêlé. L'autre en soi, et l'oiseau-tonnerre dans les airs.

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    2. Quand un "anonyme" répond à un "Unknown", on nage en plein mystère. En outre, je ne pense pas que les commentaires soient le lieu pour diffuser ses propres poèmes. Merci, à l'avenir, d'utiliser la même voie que tout le monde : l'adresse mail de la revue. Le directeur de publication, Elisée Bec.

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