Fourbi
J’ai pris le bidule pour le poser là,
Et tous les machins se sont écroulés,
Tous les trucs en vrac ont dégringolé,
Moi dans ce micmac j’ai vite trébuché.
J’ai pris le bidule et l’ai mis ici,
Entre deux trois choses plus ou moins jolies,
Il s’y est senti, semble-t-il, à l’aise,
S’est mis à chanter en sol fa si dièse.
Dans ce brouhaha de bric et de broc,
Sens dessus dessous,
Les mots à l’envers
Sont tombés
Par terre,
Et ce fut le choc !
Demain j’ouvrirai
Mon dictionnaire.
°
Partir
C’est ne garder d’ici
Que l’essentiel
Pour aller voir ailleurs
Si nous y sommes.
Mère de deux enfants, Sandra Dobek a trente-quatre ans et est professeure des écoles dans l'Essonne. Quelques-uns de ses poèmes ont été publiés sur La Toile de l'Un d'Alain Boudet. C'est sa première apparition dans Lichen.
Merci de nous rappeler que la poésie est ESSENTIELLEMENT jubilation et drôlerie.
RépondreSupprimerMerci à vous.
RépondreSupprimerUne comptine ce "fourbi". C'est élicieux en ces temps de Noël.
RépondreSupprimerMerci