vendredi 29 mai 2020

Éditorial



n° 49 – juin 2020
Publication à périodicité (éventuellement) mensuelle * ISSN 2494-1360

prix : 1 mot
(l'accès et la lecture sont gratuits, mais nous demandons que chaque personne 
qui consulte et apprécie cette revue en ligne nous envoie, en échange, au moins un mot

Pour le don de mot et toute correspondance : lichenrevue@gmail.com  




« Il me reste encore à apprendre la chose la plus difficile qui soit, 
l'art de dire beaucoup de choses en peu de mots. » 
(Thomas Wolfe, dans une lettre, le 25 juin 1928)


Trente poètes pour le mois de juin, dont trois nouvellement arrivé(e)s à qui nous souhaitons la bienvenue dans les pages blanches et grises de Lichen Huguette BertrandCee Jay et Arzachena Leporatti !

Pour accéder directement au sommaire, c'est ici ; pour obtenir la version .pdf, c'est .

Bonne lecture et que la joie demeure toujours !


Pour Lichen, le directeur de publication, Élisée Bec.


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Courriers reçus

« Pensant à votre choix, désormais, de nombre d'intervenants dans les numéros de la revue : cette formule aide-mémoire, petite comptine insulaire — un état des lieux d'importance :
"Trenta dì conta nuvembre, cun aprile, ghjugnu è settembre. 
Tutti l'altri sò di trentunu è di vintottu ùn ci n'hè ch'è unu." 
(soit : Trente jours compte novembre, avec avril, juin et septembre.
Tous les autres sont de trente-et-un et, de vingt-huit, il n'y en a qu'un.) 
[Et si pas "29", en l'état, n'en soyons pas moins vigilants...] »(Paul D-A)

« Votre Lichen, c'est un champ de luzerne avec des coquelicots, des bleuets et des marguerites. C'est beau, ça change tout. On s'y attarde. On regarde. On n'ose pas abîmer. On respecte. On soupire d'aise. On souffle dessus pour voir si le vent du dedans fait un frisson sur votre paysage, parfois quelque chose bouge, c'est visible, c'est une brise légère. Au loin, des bosquets, le maquis sent la marjolaine, des genêts ont le jaune qui convient aux balais de printemps. La poésie y est reine souveraine sauvageonne, elle court court, gambade, sautille pour plus tard trouver un abri, un cabanon moitié écroulé, une hutte de berger, puis elle croque dans un quignon de pain, un oignon coupé en tranches, un bout de saucisson et la gourde de métal trempe dans la rivière, plus bas. Lichen, c'est ça. » (SN)