Ouverture
Que reste-t-il de nos
vies ?
Quelques fines ramures d’une
embellie mêlée d’herbes folles
Quelques mots de douleur et de
joie
Parsemant le chemin de signes
horizons
Langue étrangère au sein du
langage
La poésie est cette maison du
cœur
Singulière comme l’empreinte
d’un corps ouvert
Offert au vent du désir
Chardons bleus poussant sur la
clôture du monde
Repoussant l’emprise de ce qui
nous encercle
Pour retrouver le souffle d’un
premier étonnement
Docteur en littérature, enseignante et
psychanalyste à Brest, Véronique Elfakir a publié un recueil de
poèmes Dire cela (L’Harmattan, 2011), un essai sur la
poésie Le ravissement de la langue : la question du poète et Désir
nomade, qui porte sur la littérature de voyage. Présente dans les n° 10 et 11 de Lichen.
Si beau, si prenant, je relis, j'admire, je reçois. Je vous remercie, fort.
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires si chaleureux
SupprimerTout est dit "La poésie est cette maison du cœur". Merci Véronique! Merci. infiniment.
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