Stève-Wilifrid Mounguengui


trois poèmes sans titre

Dans un coin de tes yeux
J'ai vu tomber le soir
Et saigner le soleil
Dans tes larmes

°

J'écris sur les chemins
Sur le bord des nuits
Et j'ai griffonné graffiti
Aux flancs du ciel

°

Ouvrir des délices
Laisser fondre la nuit
Sur la langue
Les embruns des vents
Sur ces allées d'ombre et soleil
Et les couleurs dansent
Comme des parfums
Et toi quelque part ailleurs









Né en 1976, dans le Sud du Gabon, Steve Wilifrid Mounguengui vit depuis 2001 en France, où, diplômé de Philosophie et de Sciences de l'Éducation, il travaille pour la Ville de Saint-Denis, comme coordonnateur d'un dispositif accueillant des collégiens temporairement exclus. Présent dans les n°s 18 et 19  de Lichen.

6 commentaires:

  1. Une poésie douce et aérienne, d'une sensibilité rare, des images magnifiques... Cher poète, tu me fais pleurer, rêver. Continue à écrire, nous en avons besoin.

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    1. Sarah, merci. Tu es une âme sensible. J'aime savoir que tu partages ma poésie

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  2. Commentaire de Guy Lebressan : J'aime beaucoup cet amour absent qui se transforme en communion avec les beautés du monde. De belles trouvailles : "J'ai vu tomber le soir, et saigner le soleil dans tes larmes" "...laisser fondre la nuit sur la langue".

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    1. Guy, vous touchez. La finesse de votre regard sur mes mots. Merci

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  3. Je vous découvre grâce à Lysiane, et je suis très touché par votre écriture. Un vieil amateur de poésie, Pierre, depuis la Bretagne.

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  4. Merci le baron. Je vous remercie. C'est un plaisir de savoir que vous me lisez. Merci à Lysiane qui partage ce que je fais. Je vous embrasse tous les deux.

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