Et si mourir
évoquait le bonheur
évoquait le bonheur
toute chose
au bourgeon qui émeut
au baiser qui s'envole
et revient nous frôler
juste en tournant la tête
jusqu'au vent
qui s'est trompé de sens
et revient sans tricher
nous embrasser la joue
au baiser qui s'envole
et revient nous frôler
juste en tournant la tête
jusqu'au vent
qui s'est trompé de sens
et revient sans tricher
nous embrasser la joue
et si mourir
portait le tourbillon
dans la foulée du temps
portait le tourbillon
dans la foulée du temps
pour laisser derrière nous
une pluie d'étincelles
où il suffit d'un souffle
pour ranimer la braise
une pluie d'étincelles
où il suffit d'un souffle
pour ranimer la braise
Née en 1954, Sophie Marie Van der Pas
vit aujourd'hui en côtes d'Armor, après des années en Sologne. De 1977 à 1985,
auteur-compositeur-interprète, elle hante les cabarets parisiens « Chez
Georges », « Le bateau ivre ». Trente années plus loin, au fil
des rencontres artistiques, elle reprend le chemin des mots, à travers la
poésie qui ne l'a jamais quittée. Ses choix, ses regards, ses passions se
posent aujourd'hui en Bretagne, qu'elle respire comme une évidence, sous le
souffle du vent et de la côte d'émeraude. Présente dans les n° 3, 4, 6, 9,
12, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21 et 25 de Lichen.
Mourir au souffle du vent... Merci pour ce beau poème !
RépondreSupprimer"Le vent qui s'est trompé de sens et revient sans tricher nous embrasser la joue". C'est très beau !
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