Un peu de mémoire emportée
Les ombres des frênes
laissent leur ombre de givre,
sur l'herbe, où le temps se fige.
laissent leur ombre de givre,
sur l'herbe, où le temps se fige.
Les échos s'assourdissent,
mais le vent laisse libre cours
au passage des nuages.
C'est un peu de mémoire emportée
arrachée de mon cœur,
lui qui reste gravé
sur le tronc, avec nos initiales,
bientôt illisible.
mais le vent laisse libre cours
au passage des nuages.
C'est un peu de mémoire emportée
arrachée de mon cœur,
lui qui reste gravé
sur le tronc, avec nos initiales,
bientôt illisible.
Ce frêne dont la blessure a
saigné,
et qui se referme,
lentement recouverte de lichens.
et qui se referme,
lentement recouverte de lichens.
Le peintre et poète René Chabrière vit en Lozère. Son site
: https://ecritscris.wordpress.com.
C'est sa première apparition dans Lichen.
Une émotion ouverte au cours des choses, voilà ce que je ressens à la lecture de votre poème, dans lequel la nostalgie ne semble pas avoir le dernier mot.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup, bravo...
RépondreSupprimerDe toute beauté en émotion
RépondreSupprimerJ'aime, merci...
RépondreSupprimerDes initiales, un coeur d'écorce...Peut-il exister une fin plus belle ?
RépondreSupprimerL'ombre du frêne, les nuages et le vent haussent les épaules