Passage
On les appelle
feuilles mortes
feuilles mortes
Pourtant regarde
comme elles dansent
sur la terrasse
comme elles dansent
sur la terrasse
Portées
par un élan de vie
enthousiaste
par un élan de vie
enthousiaste
Peut-être
est-ce cela
l’ultime passage
est-ce cela
l’ultime passage
Quitter la branche
du quotidien
du quotidien
pour se laisser
porter
par le courant d’air
par le courant d’air
Jusqu’à rejoindre
la symphonie
de l’éternité
la symphonie
de l’éternité
Né en 1986, Renaud Rindlisbacher vit à St-Prex (Suisse). Tombé amoureux de la
poésie lors de sa dernière année scolaire, via l'analyse d'un poème de Rimbaud,
dont il n'est pas sorti indemne. Depuis la lecture (Georges Haldas, Eugène
Guillevic, Christian Bobin, Jean-Pierre Lemaire...) et l'écriture de poésie
("une respiration essentielle, une école du regard, de l'écoute, une présence
à l'instant") ne cessent de l'accompagner. Il est l'auteur du blog
"Le Ptit Poète", un site où une petite note poétique est
quotidiennement publiée : https://leptitpoete.wordpress.com/. Présent dans les n° 19 et 20 de Lichen.
Oui vraiment, question de regard ;-)
RépondreSupprimerAvec quelques mots pour faire revivre quelques feuilles mortes, l'auteur créait un poème profond en toute simplicité. J'aime l'ensemble.
RépondreSupprimerMerci ;-)
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