Les radeaux bleus
Il est des heures, il est des
cris,
Il est des jours, il est des nuits
Où le sang revient à ses rêves de mer,
À ses sèves célestes enfouies,
Pour nous offrir des parchemins
Qui redonnent leurs couleurs
À nos baisers, à nos cœurs, à nos mains
Et, à nos caresses, leurs fruits
De pinceaux en fleurs,
En échos d’appels à nos amours bleuies,
En rouleaux d’immenses cieux
Tantôt joyeux, tantôt meurtris,
Tantôt radieux, tantôt gris
Où se retrouvent les pleurs
Et les rires de nos yeux,
Entre enfer et paradis,
Entre agonie et tableaux bleus,
Radeaux de survie !
Il est des heures, il est des cris,
Il est des jours, il est des nuits
Où le sang revient à ses rêves de mer,
À ses sèves terrestres enfouies,
Où les couleurs, pour le grand bleu,
De mille feux, rechantent la vie !
Il est des jours, il est des nuits
Où le sang revient à ses rêves de mer,
À ses sèves célestes enfouies,
Pour nous offrir des parchemins
Qui redonnent leurs couleurs
À nos baisers, à nos cœurs, à nos mains
Et, à nos caresses, leurs fruits
De pinceaux en fleurs,
En échos d’appels à nos amours bleuies,
En rouleaux d’immenses cieux
Tantôt joyeux, tantôt meurtris,
Tantôt radieux, tantôt gris
Où se retrouvent les pleurs
Et les rires de nos yeux,
Entre enfer et paradis,
Entre agonie et tableaux bleus,
Radeaux de survie !
Il est des heures, il est des cris,
Il est des jours, il est des nuits
Où le sang revient à ses rêves de mer,
À ses sèves terrestres enfouies,
Où les couleurs, pour le grand bleu,
De mille feux, rechantent la vie !
Né à Mateur
(Tunisie), en 1955, d'une mère tunisienne et d'un père algérien, Mokhtar El
Amraoui a enseigné la littérature et la civilisation françaises pendant
plus de trois décennies, dans diverses villes de la Tunisie. Passionné de
poésie depuis son enfance, il a publié deux recueils : Arpèges sur les ailes de mes ans (2010) et Le souffle des ressacs (2014). Plusieurs de ses poèmes ont
été publiés sur le net et dans des revues-papier. Son blog : « Poèmes
de Mokhtar El Amraoui et autres voyages »
(http://mokhtarives.blogspot.fr). Présent dans les n°s 8, 18 et 19 de
Lichen.
Superbe texte, d'une poésie intense qui emporte comme une vague qui jamais ne s'épuise.
RépondreSupprimerMerci beaucoup, Marjorie Tixier.
SupprimerC'est très beau.
RépondreSupprimerMerci d'apprécier, Gaëlle M;
Supprimermagnifique blues de cette belle bleue qui ne devrait accueillir que des marins.
RépondreSupprimerCommentaire de Guy Lebressan : Ça me cause beaucoup. De très jolies choses vraiment : "..âge muet des déluges obscurs et bleus" "...des commencements sans porte ni fenêtre".
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