Ronde sans fin
Ronde sans fin
Sur tes rondeurs exquises
Des confins du monde
À son origine
Mes doigts glissent
Courent
Parcourent
Monts et mamelons
Vaux et vallons
Sillons et microsillons
De ton corps s’élève alors
La mélopée entêtante
De ton plaisir à peine esquissé
De ta peau émane alors
Le parfum enivrant
De ton désir trop longtemps contenu
Fusion
L’un contre l’autre
L’autre contre l’un
Collés
Serrés
Soudés
Confondus
Fondus
En fusion
Fusionnels
Effusion
De caresses
De tendresse
L’un pour l’autre
L’autre pour l’un
Michel
Betting a découvert la
poésie et l'écriture sur la tard, vers la cinquantaine, par le biais du haïku.
Il s'essaye également au tanka, au pantoun et à la poésie de forme libre, quand
l'inspiration veut bien le visiter, toujours avec des mots et des formes simples.
Présent dans les n° 20, 21, 22, 25, 27 et 28 de Lichen.
Cette gaîté de vivre "à bras la vie" et non sans une certaine prolixité de bon aloi m'avait déjà beaucoup plus précédemment ; je la retrouve aussi agréablement. Merci.
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