Dans le vent des troupeaux
Vibrer
De
ne plus dormir
Le
corps en transe
Impatient
Avant
d'avoir compris
Je
me tiens en bride
Encore
un peu
Juste
assez
Pour
essuyer les pleurs
Et
laver les leurres passés
Je
me retiens
Assez
Pour
me tenir
À
l'amble
Sans
me précipiter
Il
est des attentes sages
Où
la retraite
Est
sans blâme
Des
attentes
Qui
couvent
Leur
promesse
Sur
un lit de sel
Des
attentes courageuses
Qui
galopent à cru
Dans
le vent des troupeaux
Là
où la plaine
Ouvre
un chemin nouveau
Marjorie
Tixier vit en Savoie où elle aime s'inspirer de la beauté des paysages pour
écrire. Son recueil de
poésies Île des offrandes (un lieu : Bali) a été publié par
les éditions Encres vives en juin 2017. Après Emmène-moi à
Valparaíso, elle vient de publier La Danse du feu, son tout
premier roman, disponible sur Amazon. Présente dans les n°s 10, 11, 12, 13, 14, 15,
17, 18 et 19 de Lichen. Ce poème est tiré du recueil Regard intérieur (achevé début octobre 2017).
Pour le cheval comme pour l'écriture et le chagrin, tout serait donc une question d'allure ? Bravo Marjorie !
RépondreSupprimerJ'aime votre élan de vie accumulé patiemment (et vibrant) dans cette attente belle de vraie sagesse !
RépondreSupprimer"En attendant ce jour, je m’ennuie quelquefois, alors je vais au bourg...."
RépondreSupprimerTrès juste ! J'aime beaucoup !!!
RépondreSupprimerUne leçon de sagesse joliment mise en mot. Merci.
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