Ça parle
Je
milite en faveur
Des
parlers atypiques
Je
revendique les
Droits
des gens obliques
Je
défends l’existence
Des
choses inédites
En
silence je porte
Les
paroles en fuite
Je
récite à l’acteur
Son
texte d’hypocrite
Souffle
aux oreilles de ceux
Qui
ont le regard vif
M’immisce à
reculons
Dans
les zones interdites
Quand
personne ne m’appelle
J’accours au plus vite
Marianne Braux est doctorante en littérature
française, à l’université d’Adélaïde en Australie où elle vit depuis quatre
ans. Ses recherches lui ont ouvert un monde, auquel elle tente de contribuer
par l’écriture. Présente dans les n° 17, 18, 20, 21, 23 et 28 de Lichen.
Ça c'est une belle définition de la poésie ! :)
RépondreSupprimerVenant de le relire
RépondreSupprimerDerechef je rapplique
Ce faux intempestif
Me plaît ! Je vois dans sa façon
entreluire une leçon
paradoxale et même
oxymorienne à suivre...
Ça me parle.
RépondreSupprimer"Je revendique les
RépondreSupprimerDroits des gens obliques"
Ah ah ! J'adooore ! :)
Ce n'est pas Marianne qui parle, mais Ça. Il semble que Clément subodore quelque chose de moins immédiat, de plus tortueux. Paradoxal, sûrement. J'ai une grande gueule, mais je m'immisce à reculons.
RépondreSupprimerJe suis là où il faut être, même quand j'ai rien à y faire. Ne serions nous pas devant les MUTINS de Panurge de Philippe Muray?
Ces mots ont tiré le fil de mes émotions!
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