Les textes obtenus
avec les mots donnés
Ce mois-ci, 45 mots (ou expressions)
ont été récoltés, donnés par 30 lectrices
et lecteurs, et 6 volontaires m'ont rejoint pour l'exercice. Je les en remercie
!
À la une
P R E M I È R E
En vespéral partage de jeunesse réticulaire ou d’autres pendulaires burinés.
Au bord de cet estran, aventuré vers l’horizon non infligé.
S’esclaboussant au son de saxophones et baglamas océaniques :
Andouillette de globicéphale
à l’esparcette et lichen d’estive,
avec son tremblé zozotant d’iodure d’argent
symbolisé derechef en bienvenue
redevable au Chef.
Pieuvre d’Irlande turlupinée & vulcanisée à vif jusqu’à juter
Cacatoès des Alizés en traces
à enchaînement façon
« coup du Mur des Mousquets »
Eau-de-feu, garantie
par la maison non usurpée
Merci thank you de respecter
svp la poplité
plopité la propreté
(Clément G. Second)
Mauvais trip
Cherchant à élargir mon horizon, je décidais de m'aventurer en Irlande.
Erreur ! Après avoir subi les pires enchaînements de
violences océaniques, je me voyais infliger l'un
de ces jeux de village chers aux populations indigènes, ici : le lancer d'andouillettes
! La jeunesse s'esclabousse joyeusement
au son d'un baglama usurpé aux
Grecs et d'un saxophone réticulaire joués de concert par
un globicéphale vespéral agité du poplité. Il tremble,
il burine, il zozotte, mais vulcanise derechef son
auditoire.
Au bord de l'apoplexie, d'autant que, allergique à l'esparcette que
l'on vient de récolter, je jute du pif comme une pieuvre à
sa première estive, je dois vivre ce partage qui symbolise le
respect redevable au Grand Cacatoès et son mousquet en iodure
d'argent, autant qu'il exprime ma bienvenue.
Je réussis pourtant à m'éloigner, échappant aux traces de
sainfoin en me dirigeant vers l'estran. Les vifs alizés, en
mouvements pendulaires, me ramènent au concret plus sûrement qu'un mur d'eau
de feu. Quelque chose me turlupine : Ah !
Oui, « Faut que je rédige ma contrib' pour LICHEN ! »
(Éric Cuissard)
Souvenirs
Derechef, me voici revenue au bord de l'estran. Bienvenue.
L'Irlande m'esclabousse, me fait trembler, zozoter, tant je suis redevable aux alizés océaniques de cet enchaînement de souvenirs...
Partage de jeunesse, Toi musicien buriné symbolisant avec ton baglama, ton saxophone et autres objets dont ce vieux mousquet qui ne te quittait jamais, tous les sons du monde ! Tu avais aventuré tes années, vulcanisé des soirées, nous faisant vibrer avec l'eau de feu, nous parlant pendant des heures des beautés rencontrées : cacatoès majestueux, pieuvres réticulaires glissant dans la clarté vespérale à l'horizon des mers près des globicéphales vifs. Une première.
Je ne veux pas m'infliger ce mouvement pendulaire ni usurper ce muscle poplité, turlupinée par quelques vieilles brûlures que j'aurais pu soigner par l'iodure d'argent pour calmer mes regrets... qui jutent encore...
Je longe le mur couvert de lichens, respire au loin une odeur d'andouillette. Elle fume au loin sous quelques poignées d'esparcette et d'estive séchées.
Fumée blanche et lourde, trace d'un autre souvenir ....
Derechef, me voici revenue au bord de l'estran. Bienvenue.
L'Irlande m'esclabousse, me fait trembler, zozoter, tant je suis redevable aux alizés océaniques de cet enchaînement de souvenirs...
Partage de jeunesse, Toi musicien buriné symbolisant avec ton baglama, ton saxophone et autres objets dont ce vieux mousquet qui ne te quittait jamais, tous les sons du monde ! Tu avais aventuré tes années, vulcanisé des soirées, nous faisant vibrer avec l'eau de feu, nous parlant pendant des heures des beautés rencontrées : cacatoès majestueux, pieuvres réticulaires glissant dans la clarté vespérale à l'horizon des mers près des globicéphales vifs. Une première.
Je ne veux pas m'infliger ce mouvement pendulaire ni usurper ce muscle poplité, turlupinée par quelques vieilles brûlures que j'aurais pu soigner par l'iodure d'argent pour calmer mes regrets... qui jutent encore...
Je longe le mur couvert de lichens, respire au loin une odeur d'andouillette. Elle fume au loin sous quelques poignées d'esparcette et d'estive séchées.
Fumée blanche et lourde, trace d'un autre souvenir ....
(Sophie
Marie Van der Pas)
(sans titre)
C’est une première
Je m’aventure,
Je suis partie m’éclabousser
En Mer d’Irlande
J’ai emporté dix-sept pieuvres
Trois andouillettes
Vingt kilogrammes d’esparcette
Et un tonneau d’eau-de-feu
Mais voilà que les alizées
Zozotent
Et je regrette mon saxophone,
Et le son de mon baglama bleu
L’horizon est un mur océanique
Et mon creux poplité me turlupine
Heureusement que des globicéphales
Me souhaitent la bienvenue
C’est décidé,
C’est la dernière fois que je m’inflige
De telles folies pendulaires
Au bord du Pôle Nord
L’année prochaine
Je pars sur les traces des cacatoès
Ils ne vivent
Que dans les pays chauds.
(Gaëlle Moneuze)
(sans titre)
Nous avions renoncé aux iodures
d’argent.
À nous buriner le poplité,
À trembler sur l’estran,
À zozoter sous les alizés,
Nous avions le vespéral pendulaire.
L’eau de feu de notre jeunesse en partage,
À nous turlupiner le réticulaire et,
Sans mousquet ni saxophone,
Infliger le cacatoès au globicéphale
La pieuvre au mur de l’horizon.
Vifs à vulcaniser le lichen,
Derechef et, sans trace d’esparcette,
Nous allions nous aventurer
Dans une première estive.
Dans un enchaînement de baglava et,
d’andouillette redevable à l’Irlande.
S’aventurer plutôt que symboliser,
Juter sans usurper,
S’esclabousser
Au bord du son des océaniques.
(Paul Polaire)
(sans titre)
Les alizés
océaniques vulcanisent, à l’iodure
d’argent, l’horizon.
Globicéphale, pieuvre, cacatoès s’aventurent au son d’un baglama vers l’Irlande.
Lui s’esclabousse au bord de l’estran préférant le vif saxophone.
Derechef l’enchaînement le turlupine…
Hier sur le mur vertical, à l’estive, partage, esparcette et andouillette, jutant l’eau de feu, il zozotait la bienvenue à une jeunesse à laquelle il se sentait redevable.
Aujourd’hui, s’infligeant le
mouvement pendulaire des vagues au poplité du genou pour ne pas trembler au souvenir du mousquet...
Il a usurpé cette Une. La trace réticulaire ne mérite pas cette première.
Aux lueurs vespérales,
son visage se burine,
ses larmes, tel le lichen, symbolisent qu’il est vivant !
(Anaïk Simon)
Tremble, car
l'eau-de-feu des mousquets turlupine...
Bienvenue au vif baglama burinant
à l'horizon de l'océanique estran
d'une Irlande globicéphale et pendulaire,
redevable au lichen réticulaire !
Mais,
sous les alizés d'andouillettes,
s'esclaboussant des larmes de l'esparcette,
le cacatoès derechef usurpe, vespéral,
au bord de s'aventurer dans la verticale.
Le son d'un saxophone symbolise
la pieuvre poplitée qui vulcanise
et inflige la trace de l'iodure d'argent
à l'enchaînement des murs partageant.
Jute, car la première jeunesse des estives zozote...
(Guillemet de Päranthez)
deux mots offerts : Sans / Honte
RépondreSupprimerOh ! Quel beau concerto de mots ! Bravo à tous !!!
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