De la gravité des pas
Avec
les
paresthésies,
c’est
l’impatience
des
pavés
et
l’empathie
des
sentiers
pierreux.
Les
pieds
s’empressent,
gourds
mais
nerveux :
fouler
le
sol,
éprouver
la
gravité.
Hoda
Hili : Philosophe de
formation, l'indicible tu par le concept, porté par l'autre langue qu'est la
poésie comme dit Yves Bonnefoy, est son médium de prédilection. De
Rodenbach à Vence est son premier recueil poétique (éditions de l'Eau
Douce, 2016). Elle a également composé pour la revue Lichen, au
fil de l'eau : les Nasses. Ce poème est extrait du recueil Le
défilé des scalènes (encore inédit). Présente dans les n°s 4, 6, 7, 8, 10, 11, 12, 14, 15, 16 et 21 de
Lichen.
Filiforme et ample, ce poème me touche par ses sonorités et sa façon de personnifier le chemin qui nous porte. Bravo!
RépondreSupprimermerci Marjorie Tixier. touchée. bien à vous, hh
SupprimerElle nous ancre sans nous clouer,au bénéfice de notre axe postural, de notre aller vers, les pieds, la tête à leur place et tout nous avec. Vous évoquez si justement cette sensation première.
RépondreSupprimermerci Clément G. Second... si j'ai pu évoquer sans trahir cette sensation première, ce poème a atteint sa destination.
RépondreSupprimerD'habitude je confesse une sainte horreur des poèmes avec un mot par ligne. Mais pas là, non, pas là.
RépondreSupprimermerci Joëlle... ça me va droit au cœur.
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