la grande lasciveté
y a rien de
pire qu’une mère pour un mec. VOUS
CROYEZ QU’ELLE VOUS MET AU MONDE ET VOUS ENTREZ DANS UNE TOMBE
un cercueil
prématuré voilà ce qu’est une mère
vu qu’une mère
c’est avant tout une femme et qu’une femme ça relève souvent d’une grosse arnaque
NA
je sais
m’exposer ici à des attaques en règle JE M’EN TAPE énormément
je le dis parce
que j’enrage. sous le coup de
la colère encore je viens de
me faire avoir avec la lecture d’une
auteure qui est selon d’avisés critiques de l’armada officiellement
culturelle
LA révélation
des soldes de fin d’année. que
d’enculures oui !
ses phrases à
la nonne
seraient la
sensualité incarnée sur un
carnet cornette
on annonce
autre chose qu’une plume trempée dans l’encrier que des doigts tripotant les touches
d’un clavier carrément
elle écrit avec son doigt dans le sexe mordicus
directement des
phrases tracées comme ça. à
parcourir de la langue
oui il est
claironné des trucs de cet ordre là
et quand j’ai ouvert le bouquin
aussitôt les premières pages écartées au large j’ai saisi l’escroquerie
avec des
adjectifs à la place des couleurs
du verbe au kilomètre en guise des trous
DU REMPLISSAGE du foin à bêtes DU
LAID DIT BEUUUUURKKKK
la chair
promise et vous entrez
directement dans un intérieur Biedermeier
un rien
surchargé. bien rangé Tout. la vie glissée sous les tapis avec
la poussière
au cul de
telles femmes que les hommes deviennent alcooliques. en série tueurs pédofilant
j’apprends plus
tard qu’elle a beaucoup hésité avant de se lancer
que des amis
l’ont poussée à y aller. des faux
amis probablement
Poète et auteur de nouvelles, Fabrice
Marzuolo a animé la revue L’Autobus : http://autobus.centerblog.net/.
Présent dans les n° 1, 3 et 4 de
Lichen.
Une mère, ça voudrait que les enfants sortent le matin de son ventre et puis qu'ils y reviennent le soir hop. Nan mais ho :-)))
RépondreSupprimerBelle colère Fabricio! Faut pas lire les critiques: "Ce sont des ratés sympathiques".
RépondreSupprimerAvez-vous lu Scum manifesto de Valérie Solanas. Une colère féministe radicale, tellement énorme, tellement grotesque que ça en devient beau. Allez, au boulot pour nous faire la même en misogyne.
"Elles accouchent à cheval sur une tombe", disait Beckett dans "En attendant Godot". En attendant... entre le rien et le rien, des aléas... pouvant aller du spleen à l'idéal, de la guerre civile à la joie profonde... Le continent où l'on débarque, le pays où l'on erre, influent quand même pas mal sur la tonalité des événements. En attendant... l'être humain est une arnaque et ma femme me réconcilie avec le monde - étrange...
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