Quelque part
Un soleil borgne
S’épuise
Il hurle
En silence
Il est nu
Il lutte
Contre
Le vide
Qui l’engloutit
°
Un incendie
Silencieux
Continue
De détruire
Le ciel
Il s’effrite
Et s’écorche
En tombant
Nul
Ne peut
Retenir
Le souffle
Du vent
Née en 1960 à Chalon
sur Saône, Évelyne Charasse habite
La Rochelle. Elle essaye d’écrire des flocons de neige. Certaines
de ses micropoésies ont été publiées dans les revues numériques telles Le capital des mots, Soliflore, Ce qui reste, Revue méninge
web, L’Art en Loire, Accent libre,
Le Souffle et Arcane 18, ainsi que dans les revues papier Libelle, Lélixire, Herbe Folle, Traversées, Traction-Brabant,
Le tas de mots, Comme en poésie, Les Cahiers
de poésie, Bleu d’encre, Revue Méninge, Le chemin d’Arthur, le Moulin des Loups, Écrit(s) du Nord, Arpa, Paysages Écrits, Verso, Spantole, l’Intranquille,
Jointure, Cabaret
et Jeux d’épreuves. En 2016, elle a
publié Je laisserai mes pas sur le sable
(La Porte éditions), Chats et
compagnie (éditions AetH) et participé aux recueils collectifs Compagnons d’écrivains (éditions Ikor)
et J’ai mal à la Méditerranée (Corps
Puce). Lauréate du Grand Prix RATP de Poésie 2017, son recueil Baleines et
compagnie vient de paraître chez AetH. On peut la retrouver sur : https://bleue-la-renarde.over-blog.com ; https://twitter.com/BleueEvelyne ;
https://www.facebook.com/bleue.larenarde. Présente dans le n°
19 de Lichen.
Fascinante vision de chute dans la vacuité cosmique.
RépondreSupprimermicropoésie mais maxi pouvoir d'évocation.
RépondreSupprimerTres fort Evelyne, on se transpose et fait un pas en arrière de suite. Et pourtant.
RépondreSupprimerSuperbe !
RépondreSupprimerMicrosimplicitéprofonde :)))
RépondreSupprimerCommentaire de Guy Lebressan : "..nul ne peut retenir le souffle du vent". Ça me cause beaucoup. Le début aussi (...qui me fait d'ailleurs penser à certaines peintures de Van Gogh).
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