À Mario Luzi
Sur d’invisibles fondements dit le poète.
Le fleuve a déchiré ses rives
Soulevé le tablier du pont.
De violents remous attaquent encore les piles
Résidus de la colère des eaux.
Elles résistent
Les piles…
Appuyées…
Sur d’invisibles fondements.
Habitant à Reims, Éric Cuissard publie
poèmes et des récits courts en revue, depuis une quarantaine d'années : Sol'Air (Nantes), Rétroviseur (Lille)
— disparues aujourd'hui —, Friches (Haute-Vienne), Inédit
Nouveau (Belgique) et Phooo (Calcutta). Trois recueils
publiés : Sténopé (Sol'Air), Angles des Cris
Purs (Books on Demand) et Le
Résident des Interstices (Sajat).
Présent dans les n° 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20,
21, 23, 24, 26, 28 et 29 de Lichen.
"Eaux fortes" aurait pu se nommer ce poème… et il lui aurait alors fallu un dessin!
RépondreSupprimerBeau. M'a donné envie d'en savoir plus sur Mario Luzi.
RépondreSupprimerLa poésie italienne est très intéressante. Pas toujours facile. Zanzotto, sans doute le plus reconnu d'entre eux à l'international est plutôt difficile. Mario Luzi est plus immédiatement préhensible. Vous trouverez chez Flammarion sous le titre L'incessante origine ( Titre qui vous parle sans ancun doute)un regroupement de textes balayant l’œuvre. C'est en bilingue. Bonne découverte Madame Colette.
SupprimerSi peu de mots et tellement d'images... c'est très beau
RépondreSupprimerSainte Cécile est la patronne des musiciens, vous avez aussi des yeux, Madame, merci pour votre regard.
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