Partir encore
Soumettre l’ennui aux horizons des songes
Ne plus prendre part au vulgaire quotidien
où bâfrent les journaux.
S’éloigner sans un mot
De la putride gamelle des chiens
Sans regrets de cela, jeter l’éponge!
Ne
Déjà dit
Ne pas
Déjà
Ne pas
Oh ! dis !
Déjà ne pas
Déjà ne
Déjà.
Gel
âme nue
sans lien
sourde
serrée sous
les cieux
froids.
Habitant à Reims, Éric Cuissard publie
poèmes et des récits courts en revue, depuis une quarantaine d'années : Sol'Air (Nantes), Rétroviseur (Lille)
— disparues aujourd'hui —, Friches (Haute-Vienne), Inédit
Nouveau (Belgique) et Phooo (Calcutta). Trois
recueils publiés : Sténopé (Sol'Air), Angles des
Cris Purs (Books on Demand) et Le
Résident des Interstices (Sajat).
Présent dans les n° 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10,
11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 23 et 24 de Lichen.
"Soumettre l'ennui aux horizons des songes"... aux petits bonheurs de la marche, ce que tu fais je crois ? Ça m'arrive aussi ; constaté qu'aucune mélancolie n'y résiste.
RépondreSupprimerMarcher, fouler la terre sans crainte de l'orage.
SupprimerMarcher comme une prière sans soucis de voyage.
Douce amertume du besoin d'évasion, échappatoire vitale pour voir au-delà. Votre poésie me touche et m'emporte.
RépondreSupprimerSatisfait de toucher la lauréate de Librinova. Encore une coupe à votre succés.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerUn peu dur aussi: Partir c'est crever un pneu!
SupprimerBonjour dame Bénédicte.
J'aime beaucoup, merci
RépondreSupprimerSans doute appréciez-vous la brièveté des deux derniers textes, en chantre du Tanka.
SupprimerMoi je ne sais pas Tanka faire.
Merci Gabrielle.
Oui, jetons l'éponge dont se bâfrent les journaux et marchons à la prière. Merci !
RépondreSupprimerMarchons, qu'un son guipure abreuve nos pavillons.
SupprimerBien le bonjour Raphaël.