Le soir venu
Le soir venu
je renoue avec
l'enfance
Entre le
fugitif et l'éternel
°
Embrasser tous les possibles
Embrasser tous
les possibles d'un jour naissant
Ouvrir dans la
marge blanche la nacelle des mots
Glisser un
baiser bleu
sur la nuque
fraîche du ciel
Déposer à la
surface de la page
Les runes des
oiseaux avant qu'ils ne s'envolent
Enfouir dans le
sable émouvant
le trésor d'un
amour-pirate
Cueillir la
rose des vents à même les paumes nues
Chanter
infiniment dans la gorge du monde
Née en banlieue sud de Paris, Dominique
Bergougnoux a fait presque tous
les métiers : visiteuse médicale, hôtesse de l’air, responsable de
communication culturelle, professeur de lettres, documentaliste,
orthophoniste. Mais elle a toujours
écrit, de la poésie surtout, et chanté, souvent — du jazz à la bossa. La
musique des mots comme dénominateur commun. Elle a, en revanche, très peu
publié : À rebrousse-cœur (La
pensée universelle, Poètes du temps présent, 1981), et dans Les cahiers du détour/Silence n° 5
(Acerma, 2000), ainsi que quelques
poèmes récemment publiés par la revue en ligne Le Capital des Mots. Elle poste des poèmes sur sa page Facebook
depuis quelques années et appartient à plusieurs groupes de poésie, dont
« Vents de haïkus ». Présente dans les n°s 17 et 18 de Lichen.
Je te suis dans le chant, près des oiseaux, de la fleur.
RépondreSupprimerQue d'images délicates.
RépondreSupprimer" Chanter infiniment dans la gorge du monde"... Ca résonne!
RépondreSupprimerMerci pour tous ces possibles!
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