Je suis à la cognée
Un monde qu'on abat
Un oiseau débranché
Du tronc qui l'abrita
J'ai tant de rêves en poche
Que mes yeux se font
lourds...
°
des vers si menus
pour transporter à dos d'encre
un chagrin si lourd
Née en banlieue sud de Paris, Dominique
Bergougnoux a fait presque tous
les métiers : visiteuse médicale, hôtesse de l’air, responsable de
communication culturelle, professeur de lettres, documentaliste,
orthophoniste. Mais elle a toujours
écrit, de la poésie surtout, et chanté, souvent — du jazz à la bossa. La
musique des mots comme dénominateur commun. Elle a, en revanche, très peu
publié : À rebrousse-cœur (La
pensée universelle, Poètes du temps présent, 1981), et dans Les cahiers du détour/Silence n° 5
(Acerma, 2000), ainsi que quelques
poèmes récemment publiés par la revue en ligne Le Capital des Mots. Elle poste des poèmes sur sa page Facebook
depuis quelques années et appartient à plusieurs groupes de poésie, dont
« Vents de haïkus ». Présente dans les n° 17, 18, 21, 22 et 27 de Lichen.
C'est beau, merci
RépondreSupprimerforme qui te va bien,ces deux vers splendides!
RépondreSupprimerComment dire le lourd sans préjudice du chant ? Vous savez, vous avez trouvé+++
RépondreSupprimerC'est magnifique !!!
RépondreSupprimerUn chagrin universel je crois qui se porte et se propage, mais merci de le dire ainsi !
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RépondreSupprimerbonjour, ce sont de beaux vers.
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