Estime
La table comme un bord luisant, laqué d’obscur,
sous un fatras de pages sans sommaire
et les cahiers qui font les endormis,
veilleurs à contre-temps, muettement sagaces
pour un qui
manœuvre à la barre
et risque du même allant
une parole que le silence va, ne va pas ?
valider au titre des courants
puis d’escales erratiques ou délibérées,
le poème voguant sous l’Ici, son enseigne.
Ce poème est extrait de Ce qu’avoue la lisseur des choses ? suivi
de Reprise, recueil en attente
d’édition. Clément G. Second écrit depuis 1959 :
poèmes (sortes de haïkus qu’il préfère nommer Brefs, sonnets, formes libres), nouvelles, notes sur la pratique de
l’écrit principalement. Plusieurs recueils en cours ou achevés, dont Porteur Silence paru aux Éditions
Unicité de François Mocaër en 2017 et Encres de songerie, à paraître vers le
printemps 2018 chez le même éditeur. Publications dans Le
Capital des Mots, La Cause
Littéraire, Décharge, 17 secondes, Harfang, Lichen, N47, Paysages écrits, Terre
à Ciel, Verso. Réalisations avec
Agnès Delrieu, photographe (revues, blog L’Œil
& L’Encre http://agnesdelrieu.wix.com/loeiletlencre). Contact : a1944@hotmail.fr. Présent dans les n° 2, 3, 6, 7, 8, 9, 11,
12, 13, 14, 15, 16, 19, 20 et 21 de Lichen.
Très belle métaphore filée pour un poème riche en questions qui réveille les miennes... Bravo et merci!
RépondreSupprimerLes questions du choix et du cap, non ? Pour ne pas me perdre j'essaie d'emporter avec moi un hic et nunc... Merci de votre appréciation !
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerAh oui merci Betty ! Les cahiers sont très malins, sous leur air de ne pas en avoir, même refermés, ils ont une de ces mémoires ! ;-) Bizzz
SupprimerLa table, consacrée à l'écrit, accumulant ses pages et ses cahiers ( j'ai cru reconnaître la mienne mais...je n'aurais pas pu si bien dire ! ). Beau et vibrant de simplicité. M.Natanson
RépondreSupprimerMerci de votre passage, et sachez qu'il m'arrive de relire vos textes, que j'aime.
Supprimerje ne puis que rester silencieux. merci
RépondreSupprimerMerci Paul, ok un moment mais reprenez votre belle et pétillante verve ! ;-)
Supprimerescales erratiques ou délibérées,
RépondreSupprimerle poème voguant sous l’Ici, son enseigne.
Un beau programme poétique. J'apprécie la chute
"Voguant"..."l'Ici" : oui, j'assume cet apparent impossible. Merci de votre appréciation !
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