Toute ivresse bue
Je dormais sur
un banc
sur un banc qui dormait
sous un pont qui rêvait
d'une rivière qui sortait
avec lui de son lit…
sur un banc qui dormait
sous un pont qui rêvait
d'une rivière qui sortait
avec lui de son lit…
Ainsi rêva mon
réveil
révélant au
lever
d’un jour moyen la torpeur
d'une étendue détendue
boueuse qui barbouillait :
« pas de lendemain de cuite
aujourd’hui, c'est la crue
d’un jour moyen la torpeur
d'une étendue détendue
boueuse qui barbouillait :
« pas de lendemain de cuite
aujourd’hui, c'est la crue
qui boit tout
»
Né « le vingt-deux septembre,
aujourd’hui, je m’en fous » et en l’an de la coquette
biquette 1979, Asteln vit actuellement à Besançon.
Il pérégrine dans les poétiques, affectionne les créations hybrides, est
amateur de poésie chinoise et, sur un autre ton : «
Rassemblons-nous dans la chênaie mixte ou la forêt de bambous […] dessinons des
oreilles aux pierres et aux bouteilles […] buvons tout vers en riant et
servons de canne aux mots qui titubent… » Son contact : asteln.dotrabor@gmail.com. Il est présent dans les n° 12, 13, 14 ,
15, 17, 18, 19, 20, 23, 24, 25 et 26 de Lichen.
Un réveil plus qu'humide... :) il est très évocateur ce poème !
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