Asteln


Coup de jus

On est allé boire un café
Le courant n’est pas passé
Ses petits yeux marron
Roulaient comme des perles d’ambre
Les miens grippés cherchaient à leur échapper
Elle n’a pas saisi mon humour
Elle n’a pas compris mon humeur
Sous la table, rien de glamour
Dans les sens, aucune clameur
Je ne comprends pas qu’on soit allé boire
Un café

*

Le décor de l'envers

Nuit en larmes, journée ensoleillée
Tout est souffrance, tout est joie
C'est un rien taoïste, non?
P't'êt' bien kwoui, p'têt' bien knon
Rester ce gamin fou
Nourri d'humour
Et d'eau de vie
De rires francs
Et de fruits mûrs
Pas question




Né « le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous » et en l’an de la coquette biquette 1979, Asteln vit actuellement à Besançon. Il pérégrine dans les poétiques, affectionne les créations hybrides, est amateur de poésie chinoise et, sur un autre ton : « Rassemblons-nous dans la chênaie mixte ou la forêt de bambous […] dessinons des oreilles aux pierres et aux bouteilles […] buvons tout vers en riant et servons de canne aux mots qui titubent… » Son contact : asteln.dotrabor@gmail.com. Il est présent dans les n° 12, 13, 14 , 15, 17, 18 et 19 de Lichen.

7 commentaires:

  1. Troublants, ces regards qui se cherchent sans jamais se rencontrer...
    Ah oui ! Surtout ne changez rien à votre poésie !!!

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    1. Ah. C'est donc la poésie qui me changera. Merci pour votre lecture.

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  2. Merci monsieur le poète!j'adore ces moments d'évasion ��
    LB

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    1. Mais revenez donc vous évader, tout le plaisir est pour le chemin ;-)

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  3. Il y a toujours une part de malentendu dans les rencontres, parfois discrète parfois évidente... Qui a payé le café ? ;-)

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    1. Très juste! Moi normalement (enfin j'espère! Sinon comment me ressembler!), et en y songeant j'aurais dû payer une eau de vie, une liqueur, quelque chose de plus chaud (dans un autre degré je veux dire) "je ne comprends pas qu'on soit allé boire un café" ;-)

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  4. Instant de flottement qui emprunte sa voie à la poésie ...

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