Les larmes de ma nuit se sont serrées dans mon cœur
Je ne devenais plus qu’une bulle essuyée
En sens inverse crachée au vent
Je regardais mes mains pleines de la laideur de mes jours
Où j’avais assis le temps pour le défaire
J’avais rempli mon miroir avec les traits de mon ciment
Caché à la rosée de mon essence
J’étais cette montagne dépouillée à vif des éclats d’une pénombre.
Née à Milan en 1975, Anne B., « artisane des mots », vit avec sa plume, sa craie et son pinceau qui ne la
quittent pas. « On ne cherche pas un
port d'attache quand on écrit. L'écriture est tout sauf rassurante, elle
nous redonne à notre abîme, à notre fragilité de se dire vivant. Plus on pose
nos mots, plus on s'égratigne, plus on doute de soi, des autres », écrit-elle. Présente
dans les n°s 19, 20 et 21 de Lichen.
C'est ça. C'est exactement ça.
RépondreSupprimerJe vois tardivement ce petit commentaire et je m 'en excuse.
SupprimerUn grand merci Joëlle pétillot.
Anne.B
Tellement intime et tellement universel... Merci Anne B pour cette émotion.
RépondreSupprimerUn grand merci pour ce commentaire qui me touche beaucoup.
SupprimerSi ma plume peut donner de l 'émotion , j'en suis la plus heureuse..et je continuerai à embrasser le monde.
Merci Lucile Morelle
Anne.B
Quand l’émoi résonne en notre intérieur et sémantise le mot vierge des dictionnaires, le poème révèle avec justesse les dialogues entre le poète et l’alcôve du réel. Merci Anne B.
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