Écran d'arrêt
Tu pensais que tu allais continuer
Après toutes ces tâches de larme
Ces fenêtres sans buée
Ces vieilles déchirures déployées sans écho
Ces ciels sans arrivée
Ces ombres de baisers qui se brisent à la nausée
Ce carburant à la fiole de l'absence
Ce bordel de routes qui se sont éclatées...
Qui te perdent , qui t‘enchaînent , qui t'effacent
Et ces mouchoirs qui tombent sans laisser d'espace
Cette pièce où le théâtre éclate en
Trois coups.
Ah tu pensais y arriver
Née à Milan en 1975, Anne B., « artisane des mots », vit avec sa plume, sa craie et son pinceau qui ne la
quittent pas. « On ne cherche pas un
port d'attache quand on écrit. L'écriture est tout sauf rassurante, elle
nous redonne à notre abîme, à notre fragilité de se dire vivant. Plus on pose
nos mots, plus on s'égratigne, plus on doute de soi, des autres », écrit-elle. Présente dans le n° 19
de Lichen.
Cette puissance peut-elle n'être que désespérante ? Je ne la reçois pas comme telle. La vois traverser des impasses !
RépondreSupprimerMerci Clément G.Second pour votre présence sans faille.Mon écrit est froissé comme ma peinture !
SupprimerIl pourrait s'appeler "même pas peur", ce beau poème.
RépondreSupprimerMerci beaucoup Joëlle pétillot.
SupprimerQuelle force !
RépondreSupprimerCela est bref, incisif et claquant. Stéphane.
SupprimerUn grand merci Colette Daviles-Estinès.
SupprimerMerci Stéphane pour votre commentaire. Je ne cherche pas la complaisance quand j 'écris.
SupprimerUn beau poème ce cri.
RépondreSupprimerMerci Eric Costan.
SupprimerBelle musicalité
RépondreSupprimerLa vie est une grande partition de musique !
Supprimerces vieilles déchirures perdurent par d'éclatants échos !
RépondreSupprimermerci pour la musique.