tes mains
ton temps passe et
tu t'ennuies
tu délimites les heures pour qu'elles
ne durent
que l'espace d'un jour
tu voudrais finir par le début
recommencer et
t'échapper pour tout annuler
tu t'ennuies
tu délimites les heures pour qu'elles
ne durent
que l'espace d'un jour
tu voudrais finir par le début
recommencer et
t'échapper pour tout annuler
morceaux de rêve amputés
car il faut mettre tes mains dans la réalité
faire et refaire
d'un jour à l'autre le geste
identique
dans le miroir
inutile
dans ton imagination
car il faut mettre tes mains dans la réalité
faire et refaire
d'un jour à l'autre le geste
identique
dans le miroir
inutile
dans ton imagination
ton temps presse
tu t'accomplis et
te figes dans une vaine habitude
et des espoirs
envolés
les mois les années
ont passé
tu t'accomplis et
te figes dans une vaine habitude
et des espoirs
envolés
les mois les années
ont passé
Annabelle Gral, née en 1959, vit et travaille dans le Sud de la France. Des départs l'ont amenée à traduire ses émotions par les mots. Elle partage ses loisirs entre écriture, dessin et lecture. Son site : http://www.annabelle-gral.fr/. Présente dans les n° 26 et 27 de Lichen.
L'ennui plombait les heures, mais l'écrit vint.
RépondreSupprimerL'éCRIt du cœur en tout cas !
SupprimerBelle description de ce temps qui passe !
RépondreSupprimerMerci Anneh Cerola !
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