La rapide 
valse     
masque d’ivoire
sur ton visage 
de       
son empreinte à 
 la        forme définitive
rugueuses couleurs
scintillent et se déplacent
dans l’affolement 
d’une nuit de 
métamorphose 
survenue
sur les traits de ta peau 
désormais automate 
°
planète gonflée
tirant vers le bleu nuit
griffes acérées
à coup de 
cannibalisme 
larvaire et
de mégalopole
leurs cils transpirent d’
 éphémère
relayés à l’atelier 
à coudre en 
cent points de futur
j’en fais don
ma voix votive est vôtre
Tirés d’un recueil intitulé D’un autre langage, ces
textes de Valentin Gonnet explorent
la création comme espace « hors champ » et la nécessité de s’extraire du
monde pour mieux écrire dessus. Ce recueil fait suite à Volvation.
Ayant commencé à écrire pour la musique, l’auteur aborde à travers ses
poèmes en vers ou en prose les thèmes du repli sur soi, du cosmos, et de
l’intériorité du corps (qu’il nomme corps-organe, comme continuation de la
théorie d’Antonin Artaud). Il a 28 ans et travaille actuellement à l’écriture
de son premier roman. Présent
dans les n°  23, 24 et 25 de Lichen.
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