Je n'aurais eu que ça
En cette vie de champs et de désert
Je n'aurais eu que vous dans le lointain
Et mes poèmes
Depuis l'aube de mon enfance
Je griffonne aux flancs du ciel
Et aux horizons de la terre
Et sur des feuilles de papier
L'étendue de mon manque en mots
Vos visages qui s'effacent et que je rêve
Vos voix que je ne connais plus
En mes poèmes ma terre et ma faim
Lisez moi comme ce frère parti
Comme ce frère assoiffé de vos rires
Et qui erre au pays d'Europe
En cette vie de champs et de désert
Je n'aurais eu que vous dans le lointain
Et mes poèmes
Depuis l'aube de mon enfance
Je griffonne aux flancs du ciel
Et aux horizons de la terre
Et sur des feuilles de papier
L'étendue de mon manque en mots
Vos visages qui s'effacent et que je rêve
Vos voix que je ne connais plus
En mes poèmes ma terre et ma faim
Lisez moi comme ce frère parti
Comme ce frère assoiffé de vos rires
Et qui erre au pays d'Europe
Avec des poèmes écrits aux aurores
Dans les trains mornes et silencieux
Un frère qui songe
Comme un fils qui n'oublie pas et qui appelle
La voix noyée par le rugissement des océans
Lisez-moi comme un amour
Dans les trains mornes et silencieux
Un frère qui songe
Comme un fils qui n'oublie pas et qui appelle
La voix noyée par le rugissement des océans
Lisez-moi comme un amour
°
Je me nourris encore
de vous
Ô vastes plaines
Ô rivières où coule l'oubli
Ô vastes plaines
Ô rivières où coule l'oubli
°
Je ne sais
Que mêler les mots aux mots
Faire des ponts entre eux et nous
Que mêler les mots aux mots
Faire des ponts entre eux et nous
Né en 1976,
dans le Sud du Gabon, Steve Wilifrid
Mounguengui vit depuis 2001 en France, où, diplômé de Philosophie et de
Sciences de l'Éducation, il travaille pour la Ville de Saint-Denis, comme
coordonnateur d'un dispositif accueillant des collégiens temporairement exclus.
Présent dans les n°s 18, 19 et 20 de Lichen.
Le premier poème touche. Merci et bravo, Stève !
RépondreSupprimerMerci Raphaël. Votre sensiblite5me touche
Supprimeroui, très touchant en effet.
RépondreSupprimerMerci beaucoup
SupprimerOui, je ressens cette fragilité mêlée de violence qui me touche.
RépondreSupprimerMerci Jacqueline de partager mon ressenti
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