Paul Bocognani

 



La seule Beauté est pour les âmes mortes

Et l’ombre qu’elle transpire ni ne s’allonge

Ni ne fleurit


Je ne saurai poursuivre le nom de la Beauté

Fantôme parmi les saisons son secret sans cesse est un soupir


J’ai défiguré mes rêves en couleurs et mon cœur

Sifflant à l’orage était encore plus triste qu’un enfant


Tout ce qu’il y a de lune en moi

Se conjuguait aux œillades de l’eau


En refermant mes mains sur le livre de mes regrets


J’ai pleuré au ciel en attendant de la Beauté

Le prochain rendez-vous



Paul Bocognani a été publié notamment dans les revues La PiscinePoésie/premièreSoleil Hirsute et Poétisthme. Présent dans les n° 74, 75, 84 , 85, 90 et 91 de Lichen.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire