Marc Meyer


C'est ce froid lentement
Subreptice au matin
D'un soleil de Novembre
Glissé de l'aube aux mains
Comme un silence
Ou les liens d'un marin
Amputé de ses nombres
Et d'un accent certain
Qui roule sous le nombre
D'un ensemble de grains
Seul aux cours
Langues sues
Traversier incertain 
Sous un ciel de noms tus
Sans souvenir certain


(Extrait d'Incomplétudes)

°

Le jour se lève sur une aurore
Des pigeons s’envolent au mots dits 
Vite est fait quand le chat lit
Le jour se lève et c’est Mehdi. 










Marc Meyer qui n'a pas souhaité rédiger une notice biographique (« je ne saurais qu'en dire, je reste là sans voie »), est présent dans les n° 14, 15, 23, 27 et 28 de Lichen

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