Gula Matari
J'ai une main tendue vers le vide
Qui m'attire et m'absorbe.
Des centaines de petits démons charnus
Grignotent ma main lascive,
M'empêchant de sombrer
Dans la délicate volupté goudronnée
Des jours vides et plantureux.
Aveuglée par l'utilité
Je flotte
Jusqu'à ce que mon cœur crie famine
Et que la solitude m'illumine,
Me transcende.
Acrobate des mots
Me voilà au repos.
°
Vignoble ou marécage ?
Tribale
Parce que chevillée au vol des oiseaux migrateurs
Le nez aux quatre vents
Femelle
Parce que les sens en éveil
Prête à courir plus vite que toi
Solitaire
Parce que sans la moindre idée
De la langue que je parlais
Évanouie,
Parce que vivante autrement.
Lucile
Lagadec : Née le 02/01/1987 dins ch'nord, 30 ans, 1 m 59, 61 kg, 2
fils, 20 élèves, 43 carnets gribouillés, 24 km pédalés par semaine, 10 orteils.
Signe particulier : très mal à l'aise avec les chiffres. Un blog : beuzegudr1.wordpress.com. Présente
dans les n° 12 et 13 de Lichen.
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