sérénité — un chat noir et blanc — sur le bord d'un univers
et ces éparpillements suprêmes
en se penchant lentement, vin envoûtant
au-dessus du possible
alors, se retourner, et voir ou ne pas voir
le chemin sans limite
°
parfois, sous les poussières, entre les murs, derrière les
portes,
parfois, sous les papiers, entre les livres, derrière les
ombres,
un frémissement durable et lourd
une présence inattendue
un visage en relief
à peine palpable
à peu près visible
un angle étrange
une espérance
et ce n'est rien
et tout est là
parfois
telle une plume enracinée
°
il faudrait poser sur la main qui se tend
un cadeau sans valeur
un amour
Laure Escudier pratique la poésie,
le dessin et la musique (composition et violon, musique classique et musiques
actuelles) depuis la petite enfance et s'attache à relier ces trois disciplines
au sein de projets variés (concerts de création contemporaine, festivals,
violoniste au sein de différents groupes ou ensembles, mise en musique de ses
textes, improvisations, publications de poésies et de dessins, expositions,
lectures poétiques, graphiques et musicales...). Ses textes ont été
publiés ente autres aux éditions du nain qui tousse, dans les revues L'Intranquille, Méninge, Souffles, 17 secondes, Traversées, Incertain regard... Ses
compositions musicales seront également prochainement publiées. Son site : http://www.laureescudier.com. Présente dans les n°s 11, 14, 15 et 16 de Lichen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire