1.
Innocente
la nuit clame
sa fureur secouée de spasmes
abandonnée au
rebord de la route
qui tranche
le paysage
en deux
Sans voix
j'observe le
temps
attelé à
l'effacement de l'amour
au passé sans
mémoire
Là-bas
je vis aux
terres démembrées d'un imaginaire
labouré par
les muscles
du réel
2.
À arme égale
je combats
l’ombre face à face
la solitude
sans
os
D’une épaule à l’autre
je me tends
pour délier
les mots
de leur
silence
Soif aveugle
Le sang
afflue aux veines de l’esprit
sacrifié au
néant
Né en 1969 dans les Yvelines et aujourd'hui bibliothécaire à
Paris, Jean-Marc Baholet se lance dans
l'expérience poétique après des études de philosophie. Quelques publications de
poèmes en revues (ARPA, Incertain Regard...) éclairent un
itinéraire intérieur. Présent dans les n° 26 et 27 de Lichen.
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