Grégory Pichot

 

 

Car il est tout proche


Ce jouir bien particulier du toucher effleurant sa peau. Cette peau d'exquise pilosité. Il n'y avait que cette sensualité qui lui donnerait place. Appartenance. Lui, si enclin à la dilution du réel. Tout est courage du deuil de soi qu'un rien ou rien ne console. La douceur, c'est une respiration presque une écriture. L'effleurement subjugue la chair.


Toujours nos lèvres diront l'impasse, l'écart et le manque. La satiété brève. Tu le sais, parfois restaient closes, familières de douleur, nos vies d'obscure volonté. C'est très paralysant de sombrer si le temps doit se poursuivre. Qui n'est pas convalescent de lui-même? Vivre, c'est négocier avec soi-même. C'est exténuant, j'en conviens. D'ailleurs, le touche-t-on véritablement ce fond? Cela y ressemble...






Quelques textes (poèmes et aphorismes) de Grégory Pichot ont paru dans diverses revues, telle Traversées, ainsi qu'un petit opuscule titré Danse sur l'ironie au Festival permanent des mots / Tarmac éditions. Les poèmes ci-dessus sont extraits d'un travail en cours. Présent dans les n° 79, 80, 81, 82, 83, 84 et 85 de Lichen. 


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