Poème triptyque sans titre (suite et fin)
II
Dans le grand
dans le petit
C’est l’élégie de répétition
Dans la nuit élucubre
Comme l’écho malotru d’une discipline
Se confiner ou fuir
C’est l’élégie de répétition
Dans la nuit élucubre
Comme l’écho malotru d’une discipline
Se confiner ou fuir
Exercice amœbé
de ceux qui savent vivre sans rien déranger.
de ceux qui savent vivre sans rien déranger.
Le grand
éclaire le petit
Liberté bonnet b
Liberté bonnet b
Un acte de suie
avait rangé ma chambre
(On est toutes les personnes de son rêve. Sigmund Freud. Approximativement)
(On est toutes les personnes de son rêve. Sigmund Freud. Approximativement)
III
La peur est mon
terrain
Pépie mésange mauvais ange
À moi ! À moi ! car je suis vôtre
Ô compagnons du réalgar
Pépie mésange mauvais ange
À moi ! À moi ! car je suis vôtre
Ô compagnons du réalgar
Mon dos désarrondi
crie
et j’envoie à l’ire des baisers de bile.
et j’envoie à l’ire des baisers de bile.
Plutôt que le
martyre-oison
Plutôt que ce tombeau d’osier
Maintenant réarçonnée
Va, va et protagonise.
Plutôt que ce tombeau d’osier
Maintenant réarçonnée
Va, va et protagonise.
Constance.
Lumen.
Née à Annemasse en 1970, professeure de
français en région lyonnaise, Florence Vandercoilden a créé le site «
Elettra » consacré à l'agrégation de Lettres et a déjà publié des textes dans
les revues Verso et Le Croquant. Son
blog « Lalage » : https://lalagepoesie.wordpress.com/. Présente dans les n° 8 et 25 de Lichen.
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