Dans le brouillard
voilant
se distingue la silhouette
d’un homme
d’un certain âge
qui avance
d’un pas traînant.
On ne sait rien de lui,
ni d’où il vient
ni où il va.
Un homme sans identité
sans nom.
Un homme
sans passé
et sans doute
sans avenir.
Il poursuit son chemin
à la recherche d’un endroit
où poser sa valise
lourde de souffrance.
Un endroit où
toute conjecture
est bannie.
Une utopie
Peut-être inexistante.
Il marche
dans un brouillard
qui s’épaissit
avec le temps
à la recherche
de l’introuvable.
Babak Sadeq Khandjani est né en 1981, il a fait des études de littérature française et a commencé à apprendre la langue grecque en autodidacte. Il a traduit des poèmes pour différentes revues françaises et grecques (Cahiers de poésie, Souffles, Comme en poésie, Traversées, Point barre, Libelle, Le Cerf-volant, Eneken, Emvolimon, Sodeia). Il a traduit trois ouvrages : Le Loup (de Marcel Aymé, en persan, 2013), Sur le quai / Après la bataille (de Denis Emorine, en grec, Vakxikon, 2014) et Les Murs de sable (de Chahab Mogharabin, en français, Édilivre, 2016). Pour Lichen il a traduit des textes de la poétesse iranienne Fereshteh Sari. Présent dans le numéro 8 et 91 de Lichen.
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