Vincent Gispert




sur l'horizon blanc


les lignes de mon corps


fracturent ton regard d'amant





(22 brumaire - 12 germinal 224)





Thé 





même dans le creux de la nuit


ni désespoir ni sécheresse,





le désert





lui-même peuplé de sable


les oasis le sèment





en pointillés verts





où le chameau se repose 


et l’humanité y boit





le thé brûlant.





(4 nivôse 218 – 19 vendémiaire 228)











Né en région parisienne et vivant à Paris, Vincent Gispert a publié quelques poèmes dans les revues La Passe et Poésie première. Ce poème est extrait d'un recueil intitulé S'achève bien le silence. Présent dans les n° 42 et 44 de Lichen.

1 commentaire:

  1. Bel ensemble, j'aime beaucoup les moments de ruptures textuaires

    " les lignes de mon corps
    fracturent ton regard d'amant"
    L'image est tellement forte.
    La forme du poème est très belle dans sa globalité, comme une envie de respirer avant lire la suite, pour l'étendre le plus possible afin de ne jamais finir sa lecture.

    RépondreSupprimer