Il y aura toujours
Il y aura toujours
Ce rien qui nous échappe
Cette couleur qui fuit
Là-bas au crépuscule
Cette corde qui vibre
Dans des cœurs enflammés
Ces amours qui façonnent
Leurs corolles secrètes
Cette encre qui frémit
Envoûtée par les mots
Cet enfant qui déchiffre
Des fragments d'univers
Ces êtres chers qui glissent
Vers un astre inconnu
Il y aura toujours
Ce rien qui nous échappe
Nous ronge ou nous fascine
Sur les marches des jours
Professeur des écoles dans un établissement labellisé «école en poésie », Victor Ozbolt participe à la revue Comme en poésie, au Journal à Sajat, à La lettre des poètes en Berry et on peut aussi le lire sur le site « Latoiledelun ». Il a obtenu en 2014, au concours d’Europoésie, l’édition de son recueil Sur mon hamac de nuages. C'est sa première apparition dans Lichen.
Beau poème anaphorisant d'un rythme sûr.
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