Darçana
Parce que tu es là
Toujours là
Tout peut arriver encore
Un éclat un fragment l’inconnu
L’envol
Dans ta nuit
Il y a ce ravissement de la
langue
Et quelques floraisons
d’instants volés….
Chaque soir la valse des oiseaux
Comme un murmure de fontaine
Te rappelle que malgré tout le
monde est beau
Comme le disait le sage Issa
Mais que la fleur d’orchidée ne
doit pas être comprise
Pour que chacun réinvente la
partition singulière
De sa vie
Car du questionnement naît la danse sans
fin…
Docteur en littérature, enseignante et
psychanalyste à Brest, Véronique Elfakir a publié un recueil de
poèmes Dire cela (L’Harmattan, 2011), un essai sur la
poésie Le ravissement de la langue : la question du poète et Désir
nomade, qui porte sur la littérature de voyage. Présente dans les n° 10,
11, 22 et 23 de Lichen.
... Ni la fleur d'orchidée ni rien de profond ou de beau (ou les deux à la fois) au monde, car ignorer sous le signe de la présence est savoir... Et j'aime le souffle fin de votre poème.Merci à vous.
RépondreSupprimer"Ignorer sous le signe de la présence", très belle formule...
RépondreSupprimerUne danse éthérée d'un destin au cœur des parfums. Magnifique :
RépondreSupprimer"Dans ta nuit
Il y a ce ravissement de la langue"
Merci