Une traverse
Ces trous suffiraient-ils
à conférer gueule ou visage ?
Traverse de réforme
non plus gisante : relevée, fichée,
qui s’hébète à mes yeux
entre l’inertie et l’échange.
Y reconnaître ou rechercher cet infime
tracé auquel se fie, duquel
s’écarte
un regard d’homme
toujours enclin, toujours,
à l’intelligence
avec l’inconnu.
Totem de notre ambiguité,
reste érigé dans les fougères
à contre-ruine envahie de sureau,
sous un tournis de ciel à ses ambages,
jalonnant parmi d’autres,
ancrant, criblant
ce besoin nôtre de semblable.
Clément G. Second écrit depuis 1959. Plusieurs recueils en cours ou achevés, dont Porteur Silence (Éditions Unicité, 2017), Encres de songerie (même éditeur, 2018) et Ce qu’avoue la lisseur des choses suivi de Reprise (même éditeur, 2020). Depuis 2013, il est publié dans diverses revues : Le Capital des Mots, La Cause Littéraire, Décharge, 17 secondes, Écrit(s) du Nord, Littératures brèves, Incertain Regard, Nouvelles d’Harfang, N47, Neiges (site Landes), Revue Pantouns, Paysages écrits, Terre à Ciel, Verso. Réalisations avec Agnès Delrieu, photographe (revues, blog L’Œil & L’Encre http://agnesdelrieu.wix.com/loeiletlencre). Contact : a1944@hotmail.fr ; blog, Carnets de flottaison : https://carnetsdeflottaison.blogspot.com/. Présent dans les n° 2, 3, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 19, 20, 21, 22, 26, 27, 28, 29, 32, 33, 34, 38, 39, 40, 48, 60, 61 et 68 de Lichen.
J'aime ce type de rencontre! Une pierre sculptée préhistorique au musée de Gueret a cette tête.
RépondreSupprimer