par Éric Cuissard
Né quelque part (coucou Brassens)
Ils ont des racines,
Tant pis pour eux !
J'ai des ailes.
Pas des ailes de géant
Mais de petit moineau
Qui sifflote au balcon
Des belles demoiselles
À faire rager les gars de Vérone
Comme ceux de Landernau.
Leurs coutumes, leurs costumes, leurs drapeaux
C'est bien joli.
Les langues emmêlées c'est du bonheur aussi.
Pourquoi les séparer en retour de Babel
Quand les lèvres soudées
font s'ouvrir les pucelles.
Celles de partout
Pas seulement celles
De Nogent le Rotrou !
Habitant à Reims, Éric Cuissard publie poèmes et des récits courts en revue, depuis une quarantaine d'années : Sol'Air (Nantes), Rétroviseur (Lille) — disparues aujourd'hui —, Friches (Haute-Vienne), Inédit Nouveau (Belgique) et Phooo (Calcutta).
Trois recueils publiés : Sténopé (Sol'Air), Angles des Cris Purs (Books on Demand) et Le Résident des Interstices (Sajat). Présent dans les n° 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 23, 24, 26, 28, 29, 30, 33, 34, 39, 43, 50, 51, 58, 60, 61 et 64 de Lichen.
Bonjour Éric. Voilà un rebectant sifflotis qui fait si bien la nique à l'un des clichés du temps. ***** !
RépondreSupprimerMerci Clément!J'en profite pour préciser que le premier vers du second envoi est sincère et non moqueur. Ma fille fait dans le folklore. On écrivait encore folk-lore dans les années trente. Folk: le Peuple, Lore: Légende, Histoire.
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