J'écoute la mémoire qui chavire
Je fais ma chimio poétique à côté des métastases
Je traverse le salon
Il ne reste
Que ma trace
Je fais ma chimio poétique à côté des métastases
Je traverse le salon
Il ne reste
Que ma trace
°
Les oiseaux se déplient
Quand même.
Le ciel est au carré.
Prisonnier des murs
montés sans farine.
Que du très sec.
Du très sombre.
Pas l'ombre d'une pierre
éclaire le vol de l'oiseau.
L'azur, quand même
Le tenter dans la faille de l'éclat.
Murs bâtis sans chuchotement
Sans secret.
Juste l'emprisonnement — maman —
L'azur seul
Peut-être
L'azur
Quand même.
Quand même.
Le ciel est au carré.
Prisonnier des murs
montés sans farine.
Que du très sec.
Du très sombre.
Pas l'ombre d'une pierre
éclaire le vol de l'oiseau.
L'azur, quand même
Le tenter dans la faille de l'éclat.
Murs bâtis sans chuchotement
Sans secret.
Juste l'emprisonnement — maman —
L'azur seul
Peut-être
L'azur
Quand même.
Sylvie Vincensini, ardéchoise par sa mère, corse par son père (Paul Vincensini poète, enseignant, éditeur) est née en 1957 à Naples. C'est le poète Alain Borne qui porta son landeau. Formation d'art dramatique et d'actions culturelles, puis éditrice avec son père. Elle écrit « sans envie d'être publiée ». Présente dans les n° 37, 38 et 39 de Lichen. Ces poèmes sont extraits du recueil inédit De l'Océan Mer et des terrasses.
Tu as une voix qui me bouleverse à chaque fois, Sylvie. *********
RépondreSupprimerJe suis lectrice, et sœur. Grâce, même douloureuse.
RépondreSupprimer