Sylvie Vincensini


Les oiseaux chantent
comme si le printemps
était sous leurs ailes.

°

Juste le bruit
D'un pétard
De la fête
Dans la cicatrice de ma mère
Là où il n'y a plus de place.

°

J'ai trié les vents
dans les gorges des loups
Rien n'est calme pour autant
Je voudrais dormir dans le murmure d'une colline

°

De mon enfance
Il me reste des petites noisettes turbulentes
des cosmos cachés dans le vide des pierres
et un lézard qui s'attarde au nœud coulant
de mes jeux


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