Monologue
Je ne peux pas te dire
comment tu me manques.
Les mots ne se trouvent pas.
Je t’ai vu l’année dernière,
Je t’ai vu il y a des années,
des années, des années…
Tu me dis « à la prochaine !
à la prochaine, à la prochaine »
J’assieds dans la voiture.
Je me souviens de ta voix,
De ta manière de bouger.
De tout temps, la vie s’en va.
C’était toujours comme ça,
Pas de promesse, pas de vœu.
Je te vois (c’est la dernière fois)
Sur la photo toute noire
et blanche, noire et blanche,
noire. et. blanche.
Sofia Rybkina a 19 ans et habite à Saint-Pétersbourg. Musicienne professionnelle, elle est aussi poète et illustratrice. Certains de ses textes ont paru dans les revues littéraires telles que La Page Blanche, Star 82 Review, Capulet Magazine, Tipton Poetry Journal, Vestal Review, L'Étrave, Cabaret, etc. Présente dans les n° 40 et 46 de Lichen.
À travers
RépondreSupprimerles maux
des mots
d'une absence
Vision de flou
Vision d'un non nous
Visant le trouble
Le doute
Invasion intrusive
Du son
Du tien
Extraite l'image fanée
De ta gestuelle erronée
De l'articulation
De tes mouvements
Envolés
Des
travers du temps
qui passe
Final percutant *******
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