Mémoire de tous les
territoires
dressés dans leur envol
Traduits des égarements
d’indomptables
saisons assaillies
Longtemps
nous échangerons
sur le souffle des procédés
Et nous célébrerons
comme un repli
de voix à l’autre infini
Les incisions de l’absence
et des vertiges féconds
dans notre chair imprimés
Né en 1980, Sébastien Houÿ pense que la poésie « pourrait bien être une nuit qui promet le jour ». Le présent poème provient du recueil inédit Le Visage de l’Éloignée. Présent dans les n° 33, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 45, 46 et 47 de Lichen.
Regret de ne pas en lire davantage, tant je suis conquis !
RépondreSupprimerD'emblée la justesse, l'évidence de votre poésie, qui en peu de mots, s'impose.
RépondreSupprimerAmpleur et beauté...
RépondreSupprimer