Le cordon de dunes franchi
je pensais l’apercevoir
je l’entends je la sens
un rideau de brume
la dissimule aux regards
je ne sais si c’est la mer
qui s’élève vers les nuages
ou le ciel gris et bas
qui s’immerge dans l’eau
Un rayon de soleil
fend soudain le brouillard
l’horizon se précise
le ciel s’azure lentement
se révèle alors
fascinante et mystérieuse
sa mouvance profonde
promesse d’évasion
rêve de liberté
Roseline Fierens est née en 1950 à Bruxelles. Après une carrière consacrée à l’enseignement, elle s’adonne à présent à ses passions de toujours : la lecture et l’écriture. Ses textes sont publiés sur sa page d’auteure https://www.facebook.com/rosedesvents.auteur/. Elle a participé de très nombreux recueils collectifs parus chez Jacques Flament Éditions (neuf à ce jour).Présente dans les n° 23, 25, 26, 27, 30, 31 et 35 de Lichen.
Beau paysage. On a envie de franchir avec vous le cordon de dunes
RépondreSupprimerL'émerveillement de l'approche, si bien rendu. Au premier regard d'un peu loin vers la mer, on la tient pour verticale... J'aime votre poème. Merci !
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