Ce serait comme construire une maison en commençant par le dehors
admettre une fracture dans le souffle
et la nourrir de neige
puiser dans l’embrasure la clef qui se dédouble
et la jeter comme une parole à travers l’incendie
pour que s’amorce la faillite des ombres
et bruisse le seuil où boivent les fougères
°
Le temps est devenu un coquillage
l’espace une hirondelle
et toi
tu bois la neige des lundis,
me donnes le premier avril de tes mains,
demeures une saison dans mes yeux
Né en 1970 Rodolphe Houllé écrit depuis environ vingt-cinq ans, essentiellement de la poésie, beaucoup plus rarement de la prose courte. Il a été publié dans une quinzaine de revues depuis 2004. Présent dans les n° 78 et 79 de Lichen.
Beauté aussi sensible qu'intelligente. J'aime
RépondreSupprimer