D’où vient ce rouge sur ces branches
Cet air qui s’impatiente entre les mots
Et cette audace cette presque gaucherie
De nous hausser sur la pointe des pieds
Jusqu’à eux ?
Le vent sèche dans un coin
Et la main qui dessine peint
Les fleurs jaunes roses pâles
N’oublie l’assaut de la lumière
Et l’eau souterraine qui fête
Les tout juste venus
Tout autour bruit et se tenir debout
Sur la terrasse avec les chaises longues
Pour les invités est aussi une manière
De s’appeler de remuer le paysage
Amitiés à ses passeurs d’eau
Et aux fontaines qui ravivent
Sur leurs frontons un visage ébahi
Attendri épelle quelques mots
Pour rassurer notre mémoire
Médecin hospitalier, Richard Roos-Weil a écrit « Le chant des lices » en référence à la découverte d'une nécropole gauloise dans l'hôpital Avicenne de Bobigny où il exerce, car il avait été troublé par la proximité de services médicaux en activité avec ces tombes funéraires gauloises que les archéologues déterraient. Son recueil intitulé Le parvis des ombres a été publié dans la revue Traversées en mars 2017. Présent dans les n° 18, 19, 20, 22, 26, 27 de Lichen.
Autour d'un bruit, se tenir debout
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