En un sourire (suite)
IV
Ce sourire infini que peuplent
Les pétales ; anges concaves qui tressent
Le miroir des faux suspendues.
V
Ô crécerelle, enlève l’équarri, moi,
Les tuiles, évide les molaires brunes.
Accords de blés et de rouille.
Lunes portées de brindilles.
La robe d’une ruine qui ouvre l’œil,
D’un vêtement de sable qui dépèce le ciel.
VI
Je déchire les feuilles.
Je feuillette tes lèvres.
En haut, je sens la filature de la dentelle, l’amas des jumelles.
Par elles, je vois comme les pluies d’été.
Les nervures suintent, ruissellent un cristal trop grand,
Une rosée trop forte
Pour mon petit lacet rouge dont la braise, tant bien que mal,
Tente de se nouer au débordement des fleurs.
Né en 1998, Quentin Baffreau est étudiant en philosophie de l’art. Parallèlement, il publie des textes dans des revues littéraires, notamment La Page Blanche. Présent dans le n° 71 de Lichen.
Un poème à mes yeux trop soigné dans la forme, chargé d’ornements, et pas assez dans la signification, malheureusement. Je retiens « Ce sourire infini que peuplent / Les pétales » et la belle image qui accompagne ces vers néanmoins.
RépondreSupprimerJe vous trouve sévère : faut-il que tout fasse sens en poésie ?
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