Peupliers immobiles
comme le chiendent
de ma désespérance —
Peupliers chevillés
à l'hiver et aux mots des tendresses :
immense et déglingué,
le chemin des
poésies
luit, il luit le chemin
du jour ancien,
le chemin
vertical que
j'emprunte tristement —
Natif de l'Aude, Pierre Zabalia vit et travaille en Seine-et-Marne depuis une vingtaine d'années. Il a publié un recueil, Jardin sans fond, aux éditions Caractères, avec la collaboration d'un peintre. Membre permanent de la revue (aujourd'hui disparue) Artère, il a donné des poèmes dans les revues Sapriphage, Petite, Le jardin d'Essai, Moebius, Décharge, et participe à des lectures publiques. Présent dans les n° 35, 36, 37, 38, 39 et 40 de Lichen.
Mélancolie poétique... avec en fond toujours le bonheur d'écrire! ouf!
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